Ce magnifique itinéraire espagnol vous emmène le long des côtes les plus belles du Pays basque, de la Cantabrie, des Asturies et de la Galice, en commençant juste à la frontière avec la France, à Irun.

"Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai senti que j'en avais besoin : juste moi et mon sac à dos."

De cette manière, les pèlerins s'efforcent de rassembler leurs pensées, de méditer et de se surpasser. Étant croyants, ils voyagent sur le chemin du pèlerin qui aboutit finalement à Santiago de Compostela, où se trouve le sanctuaire de Santiago. Pourquoi précisément en cet endroit ? La légende raconte qu'on y a découvert la tombe de l'apôtre mentionné. En même temps, une grande lumière est apparue dans le ciel et une pluie d'étoiles est tombée. Cet endroit a été appelé Campus Stellae, ce qui signifie en espagnol le champ des étoiles. Quoi qu'il en soit, ce chemin est suivi aussi bien par les croyants que par ceux qui cherchent simplement la vérité en eux-mêmes.

J'ai posé la question à deux personnes, un catholique français que j'ai rencontré il y a deux ans sur le chemin, et un professeur espagnol, à mi-chemin, sur la raison de leur pèlerinage.

Nastya : La raison principale de mon voyage sur le Camino était de me retrouver moi-même. J'avais quelques problèmes avec mes parents, je ne savais pas quoi faire de ma vie. Si je devais poursuivre mes études de médecine ou non. J'ai aussi rompu avec mon petit ami, nous étions ensemble depuis 2 ans. Je voulais juste trouver ma voie. Décider de ma vie et de qui je suis réellement. J'avais besoin de silence pour comprendre qui j'avais besoin, mes parents ou mon petit ami. Rencontrer de nouvelles personnes... Je ne sais pas, mais j'ai simplement senti que j'en avais besoin, juste moi et mon sac à dos, dit Nastya, qui a parcouru tout le Camino del Norte.

Adre : Quand j'avais 21 ans et que j'ai réussi mes examens, je suis officiellement devenu employé en Espagne. J'ai donc décidé de faire le pèlerinage du Camino pour décider quel travail faire dans ma vie.

Comment te sens-tu quand tu es fatigué de marcher ? Par exemple, après avoir parcouru une distance de 30 km, ce qui est assez long.

Nastya : Ces sentiments étaient seulement au début. À ce moment-là, je continuais simplement de marcher sur le sentier. Ce sont les premières émotions. Ensuite, je suis tombée amoureuse de ce chemin. J'ai commencé à me connaître moi-même. Ce chemin vous donne ce dont vous avez besoin. Si vous voulez être seul et avez besoin de silence, vous ne rencontrez pas de gens. Vous voulez parler à quelqu'un ? Vous voyez des personnes incroyables avec lesquelles vous pouvez vous connecter. Vous voulez boire de l'eau ? Quelqu'un vous donne soudainement de l'eau. Et ainsi de suite. Adre : Tous les jours, j'ai des moments de désespoir, de fatigue, de douleur... mais je continue simplement d'avancer. J'ai mon objectif et je vais vers lui.

Quand tu es sur le chemin et que tu dors dans des auberges, dois-tu toujours réserver à l'avance ? Récemment, j'ai eu du mal à trouver un logement dans une ville du nord de l'Espagne en raison des restrictions liées au coronavirus.

Adre : Je ne reste que dans les auberges réservées aux pèlerins (les auberges du pèlerin). Je fais des réservations à l'avance, juste au cas où, mais il y a des jours comme aujourd'hui où j'arrive et je reste un ou deux jours avant.

Dois-tu apporter une tente avec toi ?

Nastya : Je ne l'ai pas emportée avec moi. Il y a beaucoup d'auberges sur le chemin. Ce sont de petites maisons. Ils ont généralement des prix différents, souvent de 2 à 5 euros, certains sont même gratuits. Cependant, cette année, je vais emmener la tente avec moi, car ils sont maintenant fermés en raison de la quarantaine (en raison du confinement en Espagne en avril 2021).

Le Camino de Santiago a de nombreuses routes différentes. Le Camino de Santiago n'est qu'une d'entre elles. Il peut également être une bonne idée de commencer votre voyage en suivant le Camino Vasco del Interior, également connu sous le nom de Camino Vía de Bayona, que Nastya a fait. C'est l'ancienne route de Saint-Jacques. Ci-dessous, la carte ↓